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mercredi 19 mai 2010

D'après William Bell Scott.

Parmi les hautes branches d’épaisses frondaisons
Le vent suscite, froide et haute, une rumeur,
Dans cette forêt, dedans ce bruit je me perds
Et je médite solitaire.
Dans ce monde, ainsi, bien plus haut que mes sensations,
Un vent suscite la vie, et la laisse, et la prend,
Et plus rien n’a de sens – pas même l’âme
En qui solitaire je pense.

Fernando Pessoa

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